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PRENOMS SARTHOIS
Ce prénom vient de Saint Liborius. En face d'Echternach (sur le rive allemand) il y a la Chapelle Saint Libore, il est surtout honoré dans la Westphalie (région d'Allemagne) mais....c'était un évêque...DU MANS vers 400. Par l'Allemagne le nom est venu aussi en Hollande sous les formes Borre, Bor, Borke mais....très, très rare! Ah, un autre livre me renseigne encore mieux. Il vivait de 348 - 397, ses reliques furent transportés à Paderborn )Allemagne) et il est le Patron de l'évêché de Paderborn. Pourquoi transporté? Je l'ignore, peut-être ils avaient déjà assez de réliques?? Sa fête est le 23 juillet. Je n'ai pas épluché les sites de prénoms mais je suppose que le nom a été employé (presque) uniquement autour le Mans.
Julien
Julien est l'évangélisateur du Maine mais on ne sait presque rien de lui. Selon la légende racontée dans les Actus Pontificum, il aurait ordonné évêque par le pape Clément successeur de Pierre; il avait 12 ans au moment de la passion du Christ. En réalité, il semble probable qu'un certain Julien venant de Tours soit arrivé dans le Maine au 4ème siècle.
Circoncision
Ce prénom
[trouvé sur un acte de baptême du 1/01/1768 à
Meurcé] n'est pas seulement RARE, c'est exceptionnel,
très
drôle, étrange ou en anglais "weird". La
Circoncision est une usage très répandu chez les Juifs
et les peuples arabes....heureusement pour plus de 90% que chez les
garçons. Chez les filles c'est une terrible mutilation (p.e.
Somalie!) et ici une fille qui fut nommé ainsi, le 1er
Janvier, qui est la Fête de la Circoncision de Jésus.
J'ai fait vite un tour par les sites des prénoms.....AUCUNE
référence! Je suppose donc que le nom trouvé est
vraiment UNIQUE...mais comment ont-ils pu - et voulu choisir un nom
comme ça et... en plus le vicaire/le curé l'a
accepté,
Très curieux de voir si quelqu'un a une meilleure explication.
Béat
Oui, oui BÉAT est un prénom. BÉAT fut un anchorète du IVe siecle dans la région de la Haute Garonne, qui a donné son nom à la commune Saint-Béat. Il va de soi que le nom a ici le sens "pieux" et pas une de significations péjoratives.
Nota: dans la Sarthe Saint-Beat est devenu Saint-Biez
Ulphace
La Sarthe ne fourmille pas de Saints mais ceci est un qui est vénéré qu’en Sarthe. C’était un ermite du 5e siecle vivant dans le diocèse du Mans. Une paroisse a même pris son nom c’est près de Montmirail. La Fête de S. ULPHACE est le 9 septembre et il est véneré surtout à Tulle.
C’est un prénom inconnu de nos jours et même la liste de vieux prénoms de Quebec ne le cite pas. Je pense que dans un livre de Légendes de la Sarthe on trouvera bien “une belle histoire” sur sa vie, ses oeuvres, sans qu’on doit y croire trop. Des légendes nous apprennent bien des choses mais pas “la vérité historique”. Je ne peux rien dire sur la signification de ce nom. Son origine me semble germanique, probablement gothique.
Nota: voir la légende sur http://lafermedeleonore.chez-alice.fr/sarthe/St_Ulphace.htm
Cérotte et Osmane
Si nous parlons de CÉROTTE nous devons en même temps parler de Sainte OSMANE, les 2 sont inséparables. La commune de Sainte Cérotte se trouve au sud-est du Mans vers la limite est du département. Elle ressort sous le canton de Saint Calais. Il y a, bien près, un peu à l'ouest, la commune Sainte OSMANE.
Peu, très peu est à trouver sur cette Sainte. Cérotte de basse naissance est la compagne de Sainte Osmane, une princesse d'Irlande, qui fuit son pays à cause d'un mariage arrangé au 7e siècle. Bien qu' Osmane, qui s'appelait alors ARGARIARGA, n'était pas encore baptisée elle est déjà si croyante qu'elle a promis de n'avoir pas d'autre époux que Jesus-Christ (oui, et moi je partira demain en Jihad!!). Elle atterrit en France près de Saint Brieuc où elle et Cérotte vivent en ermite. Quelque temps après elles sont découvertes par un chasseur qui informe son évêque de ces 2 ermites. L'évêque se disait "Tiens, j'y vais jeter un coup d'oeil!" et il était "flabbergasted" (= stupéfaction élevée en quadrate) de trouver 2 jeunes femmes si devotes, vivant saintement et qui n'étaient même pas baptisées!! Bon, il ne faut pas grand matériel pour ce sacrement et ainsi il baptisa Argariarga comme OSMANA et ACLYTHENIS comme SICILDIS. Cette Sicildis est appelé aussi SÉRAUTE ou CÉROTTE. (C'est drôle quand-même, on ne sait pour dire RIEN d'elle mais on a 4 noms pour elle).
Pour la suite il y a 2 variantes :
1. Après elles partent vers la Sarthe (ça fait une bonne promenade!!). Osmane décède un 9 septembre au lieu qui porte encore son nom et des années après Cérotte mourut dans sa cabane pas loin de l'ancienne d'Osmane.
2. Piolin "L'histoire de l'Église du Mans" dit qu'Osmane décède à Saint Brieuc et que Cérotte fait la randonnée à Sarthe toute seule. Elle y vivait dans une cellule à l'endroit où est maintenant encore l'église Sainte Cérotte à Sainte-Cérotte. Elle parlait souvent de sa compagne trespassée, louait sa vie spirituelle etc. et ainsi quand Cérotte est morte et qu'on a construit au 9e s. déjà une église sur la place de sa cellule, les gens ont construit un peu vers l'ouest un oratoire à l'endroit qui s'appelle encore Sainte Osmane et où l'église lui est dédiée.
Ces 2 églises, bien que remaniées, rebaties, reconstruites et autrement maltraitées, sont devenues Monuments Historiques le même jour en 1926. Les églises actuelles contiennent encore des restes du 11e s. (Cérotte) ou 13e s. (Osmane). Comme les 2 églises attiraient pas mal de pélerins dès le début il y avait une grande rivalité entre les 2 communes, centres de pelerinage.
Sur le date du décès d'Osmane il y a un large accord: vers 650. Seulement un site allemand et un norvégien disent vers 700. Sur celui de Cérotte je n'ai trouvé aucune indication. Accord, moins large, aussi sur le date de la fête de la Sainte Osmane : le 9 septembre mais les 2 sites qui disent : +700 et un site anglais disent: le 18 juin. L'allemand et le norvégien la nomment Argariarga de Jouarre. Il est vrai que Jouarre a un monastère bénedictione mais celui-ci se trouve dans la Seine et Marne et bien qu'une partie de ses reliques se trouvent dans ce département: à FÉRICYdepuis le 15e siecle, transferés de Saint Denis où ils reposaient après translation de Saint Brieuc (ou de Se Osmane) pour les invasions normandes, il ne me semble pas correct de lier son nom à Jouarre. À noter encore que l'église de Saint-Denis a une chapelle Sainte Osmane. La fête de Sainte CÉROTTE était plus difficile à trouver mais l'accord est unanime: le 22 juin.
Dans des encyclopédies hagiographiques du 19e siecle j'ai encore trouvé 2 autres "noms" pour Cérotte : SEIUÜTE et SERAATE. Les sites non-français parlent en général de Sainte OSMANNA et un site italien (ah oui, il faut voyager pour certains saints!) l'appelle Santa ARGARIARGA.
Les évènements en Sarthe avaient lieu pendant l'épiscopat de Saint BERAIRE (mieux: BERECHARIUS), évêque de 654 à 670, devenu célèbre par ses actions d'obtenir les reliques de Sainte SCOLASTIQUE, la soeur de Saint BENOIT. Il me semble que j'ai parlé de cette expédition au Mont Cassin, mais c'était peut-être sur gen53. Oui, c'est bien ça, je perds la mémoire mais reagrdant dans les messages de gen53 vous pouvez le trouver au 8 mai 2007, message no. 56069. Mais probablement vous avez déjà ras le bol de ce 7e siecle.
Conclusion finale: Vous voulez des filles? Vous ne voulez pas vous compliquer trop la vie? Voilà la solution: Nommez la première ACLYTHENIS, la 2e SICILDIS, la 3e CÉROTTE, la 4e SERAUTE, la 5e SEIUÜTE et s'il y a encore une 6e, il reste SERAATE. Six noms, Une Sainte et de bonne publicité pour une Sainte sarthoise.
Il me semble aussi qu'on pourra écrire ce prénom CÉROTTE avec de l'encre d'or dans le Livre de Prénoms extrêmement rares.
Célerin
Il n'y a, à mon savoir, qu'une commune en France qui porte le nom de Saint-Célerin...en Sarthe (nord-est du Mans).
C'est un Saint assez inconnu. Il appartient à la categorie "Confesseurs" et il a été diacre à Carthage. Avant d'être diacre il a été incarceré à Rome où il devait rester 19 jours sans manger, ni boire. Après on l'a relaché et il est retourné à Carthage et alors il est ordonné diacre par Saint CYPRIEN. Il + en 280 et sa fête est le 3 février. Piolin dans son "Hist. de l'Église du Mans" ne donne pas de 'lumière' sur ce saint.
Cyprien est beaucoup plus connu, il y en a plusieurs saints de ce nom, mais je n'ai pas pu trouver pourquoi Célerin a eu une commune en Sarthe et pas Cyprien. Françoise Nirlo signale que'à Château-Gontier, il y a une rue St Célerin. Dans son ouvrage, "En flânant dans les rues de Château-Gontier", Patrick Planchenault dit : " A l'angle de la rue St Célerin, se trouve une jolie fontaine, tarie hélas, en tuffeau du XVIIIe siècle. Elle fut construite à l'emplacement d'une source que fit jaillir St Cénéré. Saint Cénéré, ou Célerin, né à Spolète (Italie), vint évangéliser la Gaule sous l'épiscopat de saint Béraire, évêque du Mans (638-673). Il mourut vers 680 dans son ermitage de Saulges (53). De passage au Martray (Bazouges), où il établit quelque temps son ermitage, il creusa avec son bâton une fontaine dont l'eau avait le pouvoir de guérir 'tous les maux d'yeux' ".
Pourtant, il est fort probable que Célerin et Céneré soient bien deux personnes différentes.
Rigomer
Il y a 2 Saints RIGOMER:
1. Un évêque de Meaux du 5e siecle, dont on dit qu'il a jeté toute "sa vigeur épiscopale" (n'importe qu'est-ce que c'est!) dans les combats contre les ennemis de l'Église. Ses réliques étaient jusqu'au 16e siecle dans la cathédrale de Meaux.
2. Ça, c'est le 'notre'! Un prêtre du diocèse du Mans, prédicateur dans une région païenne (donc comme nous avions des missionaires chez 'les pauvres petits négros entre 1850-1950 pour lesquels des dames pieuses tricotaient des petites culottes de sorte qu'ils ne soient plus forcés de gambader cul nu dans le jungle, pas une vue ça et surtout pas décent de tout). Bon, notre Rigomer guérissait une dame noble bien malade et sa fille était tellement heureux qu'elle se joignait à Rigomer. Cette fille était (Sainte) TÉNESTINE. Or, Ténéstine était fiancé et bien comprenable le gars voyait s'échapper sa future femme. Lui, pas tellement content pensait comme "un vrai homme" et portait plainte chez le roi Childebert (fils de Clovis I) que ces deux là faisaient des choses qu'il ne fallait point faire. RIGOMERet TÉNESTINE sont appelés au cour du Childebert à Palaiseau pour apparaître devant lui et ses vieux. Il prononce l'accusation et dit qu'il ne croirait pas dans leur innocence si les bougies dans la salle s'allumèrent. RIGOMER avait oublié son briquet et ne savait pas faire mieux que de s'agenouiller ensemble avec Tine et de prier. Eh, vous le pensez déjà bien, les bougies s'allumèrent tous d'un coup. Childebert regarde ça bouche bée et retrouvé sa langue il s'excusait (vous imaginez? Un roi mérovingien qui s'excuse!!) et il ordonne qu'à cet endroit serait construit une église...et ainsi était fait: L'église est construit juste au nord de l'actuel Palaiseau, à Vauhallan. Sous l'église actuelle de la fin du 13e siecle il y a encore le crypte original du 6e siecle avec 2 chapelles, 1 de Rigomer et 1 de Ténestine.. Après 1300 l'église a subi encore plusieurs restaurations et changerments, à noter une jolie verrière du 19e siecle représentant les 2 saints.
Cette église s'appelait après leur mort :Église de Saint RIGOMER et Sainte TÉNESTINE et leur fête était le 24 août. Et cela devenait aussi la date de la Foire. Mais........ par une réforme du calendrier ecclésiastique du 9e siecle par Charlemagne leur fête était le même jour que celle de Saint BARTHÉLEMY, un saint d'un ordre plus haut. Alors l'église devenait l'église de Saint BARTHÉLEMY mais la population continuait jusqu'à la fin du 19e siecle de fêter 'leurs' Saints: Rigomer et Ténestine avec un pélerinage qui finissait dans le crypte nommé ci-dessus. Et, justice, en 1994 l'église reçut son nom original avec ajout du saint "Intrus": Église de Saint Rigomer, Sainte Ténestine et Saint Barthélemy.
Après ce passage à Palaiseau RIGOMER rentre dans la Sarthe à Souligné-Flacé (Canton de la Suze) où l'église lui est dédiée. L'histoire veut aussi qu'il a été le 'fondateur' de la ville de Mamers et que l'endroit où aurait été son premier ermitage s'appelle aujourd'hui Saint-RIGOMER-des-Bois. Ces 2 derniers pas loin de la Mayenne (et de l'Orne) dans le nord-ouest de la Sarthe, juste au sud d'Alençon, vous constaterez que c'est un saint typiquement Sarthois. Ténestine rentre dans le Maine (pas trouvé autre chose après sur elle)
Fraimbault
Un saint de notre région, notamment dans les confins de la Mayenne et l'Orne où on trouve aussi des communes portant son nom : Saint-Fraimbault-de-Lassay, S.F.sur Pisse et S.F. de Prières. Il est né vers 500 en Auvergne. En 518 il entre dans l'abbaye célèbre de MICY (près d'Orléans). Plus tard avec Saint Constantien pour évangéliser le Maine. Leur 1ière étape fut Saint-Georges-la-Couée où ils avaient un ermitage et c'est pourquoi il y a un monument funéraire pour Fraimbault là. Après ils continuent vers le Bas-Maine : Constantien à Javron et Saint Fraimbault qqs kilomètres (10 km) vers l'ouest à l'actuel Saint-Fraimbault-de-Lassay, toujours vivant comme ermites. Fraimbault + le 15 août à Ceaucé. C'est ALIÉNOR qui perpétua son culte et qui fit transférer les reliques (sauf la tête qui reste à S.Fraimbault-de-Lassay) à Senlis et qui fait construire une chapelle royale lui dédiée.
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